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Michel Bourdin

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Michel Bourdin photographe de voiliers à

Belle Ile en Mer, est le parrain de notre association.

http://www.michelbourdin.com/

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Michel Bourdin photographie depuis 25 ans le patrimoine nautique bellilois. Avec de belles rencontres à son tableau de chasse, comme le Pen Duick d'Éric Tabarly.

Sans hélicoptère ni zoom, Michel Bourdin travaille au 35mm, uniquement, pour rester près de son sujet, le bateau, le sublimer, toujours en noir et blanc. Sur la mer, Michel Bourdin file le train au vent, navigue dans les courreaux de Belle-Ile, trace l'écume, prend le temps de la vague, s'approche du bateau aux voiles déployées, enflées, tendues, écoute la machinerie des cordages, saisit l'objectif. Clic, clac. Deux photos pas plus. Le bateau est inscrit comme un objet d'art au creux du film argentique. Retour à terre.

20.000 bateaux photographiés

«Je travaille avec un appareil photographique manuel, un FM2. Depuis 25 ans, je traque l'image qui sublime le bateau, j'aime le montrer à son avantage, acteur et sportif au mieux de sa forme, sous l'éclairage adéquat qui résume aussi sa personnalité». 20.000 bateaux sont ainsi photographiés, comme le «Moon Beam» et le «Tuiga», de superbes Fife, et de plus modestes, de moins connus. Toujours avec plaisir. De quoi remplir quelques albums d'une histoire maritime et insulaire. «Ce métier m'a permis aussi de faire des rencontres extraordinaires» comme celle du photographe anglais Beken. «J'avais fait naufrage à bord d'un voilier classique, un plan Clarck de 1913 qu'avec des copains nous avions restauré. Et je n'en avais aucune photo sous voiles. Un jour, j'ai croisé le photographe Beken qui avait dans les archives de l'atelier familial mon bateau. Après le naufrage, Michel Bourdin cessera de naviguer au large pour devenir «capteur de grains de mer».

Éric Tabarly: «Vas y mon gars»

Autre belle et grande rencontre, celle d'Éric Tabarly, quand il naviguait avec Pen Duick: «C'était en 1990, du côté des Poulains. Quand je lui ai demandé si je pouvais photographier son bateau, il m'a dit :"Vas y mon gars !!". Puis trois mois plus tard, je l'ai vu arriver dans la boutique que j'avais à l'époque sur les quais du Palais. Je lui avais envoyé les images. Il est venu me saluer et nous nous sommes revus avec complicité sur les pontons bretons et méditerranéens». Michel Bourdin reprend son canot, et repart à la chasse aux belles images, qu'il révélera dans quelques heures sous la lumière rouge de son laboratoire.

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Article du Télégramme.com en 2010 

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